Parce que les eaux superficielles présentent une fragilité face aux pollutions accidentelles, une surveillance permanente de la Loire est nécessaire afin de prévenir les pollutions et de prendre rapidement les mesures nécessaires, et ainsi protéger les captages (d’eau potable, d’irrigation, industriels), les zones écologiques sensibles et les zones de loisirs.
Dans le cadre de l’autosurveillance, des analyses sont réalisées régulièrement par les exploitants des usines de production d’eau potable et sont complétées par celles de l’ARS destinées au contrôle sanitaire.
Afin de garantir la réactivité en cas de pollution, le Réseau Loire Alerte a mis en place une procédure qui a été notamment validée avec les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) du Maine et Loire et de Loire Atlantique.
Le numéro d’urgence connu de l’ensemble des acteurs du réseau est joignable 24h/24 et 7j/7.
Un outil de modélisation 1D a également été développé afin de pouvoir anticiper les horaires de passage de la pollution au droit des captages d’eau potable et permettre ainsi aux exploitants de gérer l’événement.
Le réseau s’appuie également sur la remontée d’informations des associations locales : bateaux de promenade, Comité régional de canoë-kayak, Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents, fédérations de pêche, chasseurs de gibiers d’eau, Office national de l’eau et des milieux aquatiques… qui sont au cœur de la vie de la Loire.
Afin de tester le bon fonctionnement du protocole d’alerte, des exercices de pollution grandeur nature sont organisés chaque année. Une pollution est alors simulée par le versement d’un produit colorant totalement inoffensif sur un point du fleuve ou de l’un de ses affluents. Se met alors en place tout le dispositif d’information et de réaction prévu en cas de pollution.
Que se passe-t-il en cas de pollution ?